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Auteur Sujet: [Dishonored] Un mélange de Bioshock et d'assassin creed !  (Lu 11949 fois)

Avec son gameplay ouvert basé sur l'assassinat et ses décors incroyablement stylisés, Dishonored est l'un des jeux les plus prometteurs de 2012.

Gros titre de l'année 2012 pour son éditeur Bethesda, Dishonored promet rien moins qu'un retour aux sources, celles d'un gameplay totalement ouvert hérité des mythiques System Shock et Thief. Avec Viktor Antonov au poste de visual design director(la City 17 d'Half Life 2, c'est lui), sous la direction de Raphaël Colantonio (fondateur du studio) et Harvey Smith (game designer sur Deus Ex), le dernier projet des frenchies d'Arkane suscite forcément beaucoup d'espoir, tout en restant bien mystérieux. Invités dans les locaux lyonnais du talentueux studio, nous avons vu le jeu tourner : retour sur un premier aperçu prometteur.
 

Liberté d'action dans un cadre magnifique
 

Avec System Shock et Thief inscrits dans son code génétique, Dishonored se présente d'abord comme un jeu d'assassinat à la première personne. Au cœur du titre, la liberté est l'obsession première du game-design: pour accomplir ses meurtres, le joueur dispose en effet d'un grand nombre d'approches à composer entre fusillade classique, escalade à la Assassin's Creed et pouvoirs « magiques » aux applications diverses - téléportation, contrôle des ennemis, mini cyclones destructeurs... Une offre complexe que la démo, pratiquée par l'un des cadres de projet, nous a permis de mieux cerner.



Contrastes visuels, densité esthétique, la patte d'Antonov affleure dès la première image : une ruelle crasse encadrée de façades oppressantes s'ouvre au loin sur un bras de rivière, dans un clair-obscur saisissant. Quelques pas suffisent à croiser des civils et soldats discutant, l'air de rien, de leur vie de famille ou de la situation politique ; sur la gauche, une rue barrée par un grand mur ravive la mémoire des portails bloqués de la Cité 17 d'Half Life 2. Tout en canalisant l'espace de jeu, elle évoque un espace sous lourd contrôle militaire ; manière élégante de transformer un artifice de level-designer en porte ouverte à l'imaginaire. « La densité de l'expérience est au cœur du projet », nous confient les développeurs ; la démo le confirme : quittant la venelle sombre, le personnage tombe sur un bel édifice de type victorien baigné de soleil, dans un complet changement d'atmosphère. Cette bâtisse, un bain public abritant un bordel, sera le décor de la mission où nos deux cibles s'encanaillent en bonne compagnie.


Thief meets Assassin's Creed
 

Surprise : le démonstrateur aux commandes se met alors à escalader la façade, exploitant la moindre corniche pour accéder au bâtiment par les toits ; à l'observer, les déplacements semblaient simples et naturels, le personnage sautant de rebords en fenêtres sans collision hasardeuse. Ce cheminement acrobatique était en outre l'occasion de constater le niveau de détail accordé à chaque parcelle du décor. « Tout doit être porteur de sens », commente un level-designer, « la moindre chaise, le moindre objet doit avoir une raison d'être ». L'environnement de la démo lui donnait raison, regorgeant de signes de son histoire et de sa logique architecturale : de l'escalier central on accède aux petits salons, antichambres et cuisines sans que le décor ne semble « plié » à une logique de parcours artificiel.
 

Sur la demi-heure de démo, la direction artistique montrait déjà des résultats surprenants. Un détour par les toits offre un point de vue magnifique sur la ville : un bateau de pêche rentre au port en teufteufant une fumée charbonneuse tandis qu'une volée d'oiseaux effarouchés décolle d'une corniche dans le ciel hivernal... autant de tableaux visuellement fastes, rendus possibles par une réalisation de premier ordre, alignant textures « peintes » et effets visuels - fumée, eau - soignés. L'animation et la modélisation des personnages respirent ce même savoir-faire artisanal : plutôt que d'épingler le réalisme en motion capture, les développeurs ont préféré l'expressivité d'une légère caricature. Les cibles porteront à ce titre leur origine noble et bourgeoise sur leur traits ; objectif avoué par les designers : les rendre délicieusement antipathiques.


Une ville segmentée en quartiers
 

Structurellement, le jeu ne comprendra aucune cinématique et lâchera son joueur dans les missions à l'ancienne, sans les enrober outre mesure. La progression s'articule autour d'un hub central, un quartier de la ville de Dunwall abritant le Q.G. du personnage principal. Si le gameplay libre reste au centre des attentions, l'histoire n'est pas oubliée pour autant : on apprendra dès l'entame que notre héros, ancien garde du corps d'une impératrice, est accusé à tort puis mis au rebut. Le jeu raconte sa vengeance, sous la forme de missions d'assassinat des hauts dignitaires de la ville : libre au joueur de restituer son honneur ou de s'enfoncer dans une voie de paria.

C'est l'une des promesses du titre : permettre au joueur de façonner son histoire par ses actes. Pas question de passer par des discussions, la « morale » du personnage émergera exclusivement de son comportement en mission. Passé ces considérations, le background de Dishonored reste pour l'heure bien mystérieux : son style visuel néo-rétro évoque celui de Bioshock, à mi-chemin entre uchronie et monde parallèle. Vaguement inspirée d'une Londres en pleine ère industrielle, la ville de Dunwall promet d'être un monde autarcique cohérent, hanté par la figure tutélaire et mystérieuse de l’Étranger - un personnage aux pouvoirs quasi-divins, objet de culte pour une bonne frange de la population. C'est d'ailleurs ce personnage - mi-dieu, mi-démon, selon les mots des développeurs - qui donnera au héros ses pouvoirs.


La progression elle-même se divise en missions jouées en zones ouvertes, auxquelles on accède par le quartier central : il ne s'agira pas d'un open-world à la GTA, mais d'un monde segmenté en quartiers, et autant de missions à la saveur voulue « unique ». Une fois en mission, le joueur composera son approche entre la voix la plus bourrine - zéro discrétion, fusillade à tout va - et la plus raffinée - entrer par la fenêtre, s'infiltrer dans le dos de l'ennemi, interagir avec le décor. S'il opte pour l'infiltration, il disposera, outre des mécaniques de déplacements - déplacement accroupi, sprint, escalade - de nombreux pouvoirs élargissant ses options de jeu. Architecturé pour multiplier les voies possibles, le décor de la démo promet déjà des parcours hautement modulables, pour peu que l'on investisse la verticalité des niveaux.


Un grand panel de pouvoirs
 

Les pouvoirs eux-même se diviseront en deux catégories. Il y aura d'abord ceux qui aident au déplacement, dont le plus remarquable, le « contrôle de l'esprit », permet d'incarner tous les êtres vivants du niveau, même les poissons et les rats - option très pratique pour s'infiltrer en douce. Autre usage possible : on pourra prendre possession de la cible pour l'isoler loin des regards témoins et l'éliminer dans un coin. Au centre des mécaniques de jeu, la combinaison des pouvoirs offrait dès la démo des séquences jouissives : par exemple, le présentateur se téléportait vers une cible de dos pour lui trancher la gorge en une fraction de seconde. Ailleurs, il sautait d'un balcon avant de se téléporter à la volée dans le corps « parachute » d'une jeune fille, évitant une mort certaine. De telles possibilités émergentes annoncent une grande ouverture du gameplay à l'inventivité du joueur, comme à la grande époque des Thief et autres Deus Ex.


Les pouvoirs offrent par ailleurs nombre d'options purement agressives : citons la possibilité d'envoyer valser les ennemis façon Fus-Ro-Dah avec une tornade, d'invoquer un bataillon de rats nécrophages - pour faire disparaitre les corps - ou d'améliorer sa puissance de feu ; de quoi laisser parler la poudre si l'envie nous en prend... d'autant que les meurtres, hyper violents, gratifient le joueur d'animations de mise à mort aussi variées qu'impressionnantes (décapitations et membres arrachés au programme, PEGI 18 assuré). Débloqués entre les missions, ces pouvoirs de combat et de mouvement pourront en outre être augmentés par des talismans cachés dans les recoins du décor : manière d'inciter à une inspection approfondie.

A quelques semaines de la phase bêta, le titre faisait déjà montre d'une belle finition : loin du capharnaüm qu'un tel gameplay ouvert peut induire, les situations restent limpides, propres et manifestement ludiques en toute circonstance. Une gageure sur un projet si ambitieux, qui semble bien parti pour réussir son pari : ressusciter les hauteurs ludiques de ses illustres références sous les traits d'un jeu moderne et visuellement flatteur. Réponse en cette fin d'année, puisque le jeu est prévu pour la rentrée prochaine.


Source : http://www.jeuxvideo.fr/jeux/dishonored/preview-test-dishonored.html#ixzz1pBNwoq4C
  • Jeu d'origine : Battlefield
"Qu'importe la victime si le geste est beau !"


Re : [Dishonored] Un mélange de Bioshock et d'assassin creed !
« Réponse #2 le: 20 mars 2012 à 09:54:12 »
Akrane parle du style visuel de Dishonored, très différents des autres jeux à tendance photoréalisme.

<a href="http://www.youtube.com/v/xHKn58eqlx4?version=3&amp;amp;hl=fr_FR&quot; type=&quot;application/x-shockwave-flash" target="_blank" class="new_win">http://www.youtube.com/v/xHKn58eqlx4?version=3&amp;amp;hl=fr_FR&quot; type=&quot;application/x-shockwave-flash</a>
  • Jeu d'origine : Battlefield
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Re : [Dishonored] Un mélange de Bioshock et d'assassin creed !
« Réponse #3 le: 17 avril 2012 à 16:38:39 »
Grosse cinématique du jeu !

  • Jeu d'origine : Battlefield
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[Dishonored] Screenshots !
« Réponse #5 le: 06 juin 2012 à 09:31:48 »

De l'alcool dans ce jeu ? Où ça ?

Ça fait penser à une vielle usine londonienne.

N'est pas peur je ne vais pas te faire de mal petite fille...

Le contrôle des rats de la ville est impressionnant.

Abraham Lincoln en personne...ou pas.

L'ensemble de combat épée plus pistolet à poudre doit être intéressant.

- Pourquoi avez vous un cadavre sur votre roue ? - Circulez !

...donc c'est un Ninja qui contrôle une pieuvre mécanique et tue les pauvres gens avec un arc qui lance des flèches enflammé !

Les pouvoirs m'ont l'air bien plus réaliste que ceux de Bioshock.

Et voilà ma collection de cadre, des plus effrayant !
  • Jeu d'origine : Battlefield
"Qu'importe la victime si le geste est beau !"


[Dishonored] Où l'acheter
« Réponse #7 le: 23 août 2012 à 21:06:08 »
Hey les filles,

Dishonored, vous en avez forcément entendu parler. C'est LE fps solo de cette fin d'année. Ca s'annonce grandiose, dans la lignée des Half-Life et autres Bioshock.

La sortie est calée au 12/10 mais vous pouvez déjà le pré-commander (sachant qu'on peut toujours annuler les pré-commandes sans frais avant l'envoi du colis). Le hic, c'est qu'il y a 4 bonus de pré-commande différents et que vous ne pourrez pas tous les avoir. Les voici, les prix sont pour la version PC :

Fnac.com : 40€
Bonus : DLC Acrobatic Killer Pack pour l'Assassin Agile (bonus santé pour les chutes, bonus esquive des flèches, nage plus rapide, une figurine et un livre ingame, 500 pièces)

Amazon.fr : 40€
Bonus : DLC Shadow Rat Pack pour l'Assassin Discret (diminution bruit en marchant sur des vitres cassées, vision par les serrures améliorée, respiration sous l'eau améliorée, une figurine et un livre ingame, 500 pièces)

Micromania : 55€
Bonus : DLC Backstreet Butcher Pack pour l’Assassin Sanglant (bonus au combat à l'épée sur les finish move, bonus sur l'explosion des bouteilles de whisky, réduction dégâts sur les explosions, une figurine et un livre ingame, 500 pièces)

Game.fr : 45€
Bonus : DLC Arcane Assassin Pack pour le Tueur de l'Ombre (bonus durée/dégâts des pouvoirs, rats blancs pas hostiles, consommation rats blancs restaure la mana, une figurine et un livre ingame, 500 pièces)

Steam : 50€
Bonus : aucun !

A noter qu'un achat directement en magasin le jour de la sortie n'est pas une pré-commande, donc vous n'aurez aucun bonus non plus.

Mon conseil : je pense que les bonus seront très anecdotiques, favorisez donc le prix à savoir Fnac.com ou Amazon.fr, sachant qu'ils pratiquent tout deux la garantie prix bas (si le prix baisse avant la sortie du jeu, vous bénéficierez du prix le plus bas même si vous avez déjà pré-commandé). L'avantage (ou inconvénient selon le point de vue) est que Amazon livre avec un format d'emballage qui rentre dans la boîte aux lettres. Vous aurez votre jeu même si vous êtes absent. Au dernières nouvelles, avec Fnac.com c'est un avis de passage du facteur en cas d'absence et le colis à récupérer à la Poste.
Concernant Micromania, ils sont sérieux mais sont toujours les plus chers. Et pour Game.fr, évitez-les à tout prix, on est plusieurs à avoir eu une mauvaise expérience avec eux.

Deux dernières choses :
- Le jeu utilise Steamworks sur PC, donc quelque soit la version que vous achetez (boîte ou digitale), il faudra obligatoirement l'activer sur Steam et lancer le jeu via Steam.
- 40€ sur Fnac.com et Amazon.fr, je doute que vous trouviez mieux en France, ce sont des supers offres. Perso je vais le prendre chez Amazon.

  • Jeu d'origine : Battlefield

Re : Où acheter Dishonored
« Réponse #8 le: 23 août 2012 à 21:47:45 »
Salut,

Merci pour la news, j'étais pas du tout au courant des différentes versions de bonus, il est vrai que celle de Micromania est alléchante mais un peu chère comparé aux concurrents j'hésite entre celles de la FNAC et d'Amazon. Par contre je déconseille à tout le monde de "PRE-COMMANDE" chez Game.fr, Nono et moi en avons fait les frais lors de la sortie de BF3.

Sinon à savoir que pour la Fnac on peut avoir les prix du Net en magasin, j'ai déjà demandé pour Max Payne 3 (Le jour de sa sortie),  mais ça ne s'applique qu'aux jeux qui sont déjà sortie et non aux Pré-commande.

En tout cas très bonne news et c'est un gros plus de savoir que le jeu passe par Steam, enfin d'après moi !  ;)+

PS : J'ai déplacé ta news dans la section adéquate pour évité qu'elle se retrouve dans le flood de la Taverne.
  • Jeu d'origine : Battlefield
"Qu'importe la victime si le geste est beau !"

Re : Où acheter Dishonored
« Réponse #9 le: 17 septembre 2012 à 15:20:31 »
Re,

Je rajoute une petite infos pour ceux qui seraient intéressé par l'offre FNAC ce mois-ci c'est le mois du jeu vidéo à la FNAC, elle offre donc dans le cas de pré-commande de certains jeu, 20 euros en chèque cadeaux. Et si on en croit cette offre Dishonored serai dans inclus dans ce système d'offre.

A vous de réfléchir.

PS : Le mois du jeu vidéo est compris entre le 17 septembre et le 15 octobre 2012.
  • Jeu d'origine : Battlefield
"Qu'importe la victime si le geste est beau !"